vendredi 16 juin 2017

Par amour, de Valérie Tong Cuong






Ce roman a été pour moi une première pour deux raisons : d’abord parce que je n’avais jamais rien lu de Valérie Tong Cuong (ça va changer), et ensuite parce que je ne suis pas spécialement attirée par le thème des grandes guerres, ou même des guerres en général, peu importe le lieu et l’époque.

Mais puisque ma mam’s, qui m’a offert ce roman, m’a dit qu’il était vraiment bien, hé bien je me suis lancée ! Résultat des courses : aucun regret, ce fut une lecture très enrichissante, touchante, agréable, avec beaucoup de douceur malgré le contexte.

Ce roman n’a pas de 4ième de couverture, il laisse donc ouvert le champ de notre imagination quant à la teneur de cette histoire… on sait juste qu’il est question d’amour, puisque c’est le titre.

A mon grand soulagement, les pages ne sont pas truffées de scènes de guerre sordides, d’actes de tortures à hanter mes nuits de cauchemars, ni autres réjouissances qui me font éviter les romans de guerre. Non, rien de tout ça, puisque l’auteure nous plonge dans le quotidien de deux familles havraises, dont les mères sont sœurs.

Deux familles dont les membres vont se succéder au fil des chapitres pour raconter leur histoire, leur point de vue, leurs ressentis, leurs doutes, leurs espérances, leurs déceptions, leurs attentes les uns vis-à-vis des autres. Et le ciment de tout ça est bien sûr l’objet du titre : l’amour.

L’amour sera leur moteur tout au long du récit, dans toutes leurs actions, petites ou grandes.

Le contexte historique a été enrichissant car il m’a fait voir les événements d’un autre point de vue.

La guerre avec son cortège de bombardements, d’injustices, d’épidémies et d’exodes est relatée par de simples civils, des gens qui ne comprennent pas toujours comment réagir, quoi penser, à qui se fier. Des familles qui voient leur ville détruite, quartier par quartier, par les bombes alliées. On leur demande de quitter leur maison, puis de revenir, puis d’envoyer leurs enfants loin des zones les plus touchées, en France ou à l’étranger, sans garantie de retour.

Tous ces gens sont ballottés comme un navire en pleine tempête, désorientés, condamnés à attendre la fin d’une guerre qui ne semble jamais arriver…

Voilà donc le récit d’Émélie, Muguette, Lucie, Jean, Joseph, Joffre et Marline, entre 1940 et 1945.


Bonne lecture. 



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