jeudi 19 avril 2018

L'aile des vierges, de Laurence Peyrin




Laurence, ma chère, vous avez encore accompli des merveilles !

Je ne lis habituellement pas de romans d’amour. Pas trop ma tasse de thé.

Mais, car il y a un mais, je suis fan des romans de Laurence Peyrin. Je les ai tous lus. Et je sais par expérience qu’elle ne verse pas dans les pralines roses. Donc ça me va !

L’histoire de Maggie est une histoire d’amour, mais pas que.

Le contexte de l’après-guerre, la lutte des classes, le besoin de reconnaissance sociale, les revendications pour les droits en général et féminins en particulier, construisent une toile qui enrichit (et complique) le noyau sentimental de notre héroïne. 

C’est bien écrit, prenant, passionnant et historiquement documenté.

Que le chemin a été long dans l’histoire des droits des femmes ! Maggie nous donne une bonne leçon de persévérance, de force mais aussi d’abandon, parfois, pour mieux se retrouver soi-même…

J’ai refermé ce roman en ayant le sentiment d’avoir eu une grande bouffée de romantisme, et ça fait du bien.

Bonne lecture.





4 ième de couverture:


Doit-on trahir ses convictions et ses rêves
pour un peu de bonheur personnel ?
Un extraordinaire portrait de femme libre

Angleterre, avril 1946. La jeune femme qui remonte l’allée de Sheperd House, majestueux manoir du Kent, a le cœur lourd. Car aujourd’hui, Maggie O’Neill, un fort caractère, petite-fille d’une des premières suffragettes, fille d’une féministe active, va entrer comme bonne au service des très riches Lyon-Thorpe. Et la seule consolation de Maggie est que personne ne soit là pour assister à sa déchéance, elle qui rêvait de partir en Amérique et d’y devenir médecin. Qui en rêve toujours, d’ailleurs.
L’intégration parmi la dizaine de domestiques vivant comme au siècle précédent est difficile pour Maggie. Elle trouve ridicules les préoccupations et exigences de Madame, surnommée par ses employés « Pippa-ma-chère », car c’est ainsi que ses amies l’appellent à grand renfort de voix haut perchées. Le maître de maison, lointain, l’indiffère. Seul trouve grâce à ses yeux le vieux lord, âgé de près de cent ans, qui perd la tête et la confond avec une mystérieuse Clemmie à qui il déclare son amour. 
Mais Maggie va bientôt découvrir que le maître de maison, John Lyon-Thorpe, est loin d’être l’héritier phallocrate qu’elle imaginait. Ils entament une liaison passionnée. Comme elle, John est prisonnier de son destin, et veut s’en libérer. Il a grandi en Afrique, où son père avait une immense propriété, et compte y retourner. Il éprouve les mêmes envies d’ailleurs que Maggie, le besoin de se sentir vivant.
Et du jour où elle s’avoue son amour pour John, Maggie comprend qu’elle va devoir choisir entre la promesse du bonheur et son aspiration à la liberté. 

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